Introduction
Le XIVème Congrès du SNUDI-FO réuni les 7 et 8 juin 2023 à Angers, au sein du Congrès de la FNEC FP- FO, fait siennes les résolutions générales et sociales adoptées lors du Congrès de sa fédération.
Avec le Congrès de la FNEC FP-FO, le Congrès « réaffirme son attachement au syndicalisme ouvrier, fédéré et confédéré, libre et indépendant, fondé sur la charte d’Amiens. L’indé pendance syndicale vis-à-vis de tout gouvernement, du patronat, des partis, des religions et des groupes philosophiques, est le gage de la défense des droits et intérêts matériels et moraux des salariés. »
Avec le Congrès de la FNEC FP-FO, le Congrès « appuie sans réserve la position d’indépendance de la CGT-FO, réaffirmée par le mandat du Congrès de Rouen en 2022 et qui a joué un rôle déterminant dans la réalisation de l’action commune sur la revendication de retrait et d’abrogation de la loi Macron-
Borne des retraites. »
Avec la CGT-FO et la FNEC FP-FO, le Congrès « condamne les guerres et économies de guerre, dénonce les profiteurs de guerre et réaffirme sa solidarité avec les populations et les travailleurs qui en subissent les effets en Ukraine, en Russie et ailleurs. Il soutient les syndicats des pays concernés et plus largement tous ceux qui militent dans le monde pour la paix et la justice sociale. »
Avec le Congrès de la FNEC FP-FO, le Congrès « exige l’arrêt des hostilités et le cessez le feu partout dans le monde, et notamment en Ukraine » et « dénonce la hausse des crédits de guerre (413 milliards d’ici 2030 soit une hausse de plus de 40%), pendant que partout les droits sociaux, les services publics, et les libertés sont attaqués. Il en exige la restitution pour financer les droits sociaux et les services publics. »
Avec le Congrès de la FNEC FP-FO, le Congrès « se prononce pour l’unité d’action sur la base des revendications claires et s’oppose au syndicalisme rassemblé et à l’intersyndicale permanente qui ont pour but d’empêcher la mobilisation. Le Congrès se félicite de la mobilisation interprofessionnelle engagée depuis 5 mois, dans l’unité de toutes les organisations syndicales. Les millions de salariés, de jeunes, de retraités, de privés d’emploi, de citoyens qui tous ensemble manifestent et mènent le combat ont fait la preuve de leur détermination, de leur volonté de gagner le retrait de la réforme des retraites. ». Avec le congrès de la FNEC FP–FO, le Congrès considère que« le Président Macron prétend chercher l’apaisement et vouloir engager un « dialogue social » pour poursuivre ses contre–réformes jusqu’à la dernière minute, et particulière-ment une nouvelle Loi Travail, et toute une série de mesures contre les services publics et les statuts ! La loi sur les re-traites annonce le retour du régime universel, donc la destruction du Code des Pensions civiles et militaires et plus généralement la destruction du régime de retraite par ré-partition. Après avoir piétiné le Parlement avec le 47–1, le 44–3, le 49–3, et tous les artifices de la constitution de la Vème République, après avoir réprimé les manifestants, le Président de la République continue de mépriser la majorité de la population qui refuse sa réforme à plus de deux tiers, et à plus de 90 % chez les salariés. Alors le président Macron et son gouvernement ne nous laissent pas d’autre choix que de nous battre en amplifiant le rapport de force ! »Avec le congrès de la FNEC FP–FO, le Congrès « constate que ce que craignent Macron et son gouvernement par–dessus tout, c’est le blocage du pays par la grève générale organisée par les salariés dans les assemblées générales dans l’unité de leurs organisations syndicales. C’est par la grève totale dans de nombreuses entreprises, que des salariés ont arraché une augmentation de salaire. Notre seul moyen d’agir sur le gouvernement pour le faire reculer c’est de bloquer les moyens de production et l’économie, arrêter de faire fonctionner les services. Le Congrès invite ses structures à multiplier les réunions d’informations, les prises de position à tous les niveaux et si possible dans l’unité des syndicats, pour discuter de la poursuite de la mobilisation,de la grève pour arracher le retrait de la réforme des re-traites et obtenir satisfaction sur l’ensemble des revendications. »Avec le Congrès de la FNEC FP–FO, le Congrès « s’inscrit dans la reconnaissance des enseignants du 1er degré de Wallis et Futuna afin qu’ils jouissent des mêmes droits à avancement et des statuts liés à la fonction d’enseignants du 1er degré de l’Education Nationale. De même, le Congrès condamne l’indifférence dont font l’objet les personnels de Wallis et Futuna. Le Congrès revendique, aux côtés des personnels le même traitement dont bénéficient leurs collègues parisiens. »