
compte rendu du rassemblement et de l’audience du 5 février concernant la demande d’annulation de fusion des brigades sur le département
65 personnes étaient présentes au rassemblement devant la DSDEN soutenues par les organisations syndicales SNUDIFO 76, FSU- snuipp 76, CGT 76, SE-UNSA, SGEN CFDT.
IL y a avait la présence de Tendance Ouest.
Ont été reçus en audience avec Madame BOUHELIER, la secrétaire générale, Monsieur CHARLEMEIN, Dasen adjoint pour le premier degré : Monsieur Mauriville (BD REP +), Madame AYRAL (BD REP+), Monsieur HAMON (FSU snuipp 76 ; brigade formation), Madame BLONDEL (SNUDIFO 76 BD REP+).
Les 605 signatures de la motion demandant l’abandon de la fusion des moyens de remplacement ont été remises à Madame BOUHELIER et CHARLEMEIN.
Il leur a été rappelé à plusieurs reprises les revendications portées par les personnels signataires :
- l’annulation de la fusion des brigades
- le maintien des libellés BD REP+ et BD Formation sur le mouvement intra départemental
- la création des postes supplémentaires de remplaçants pour satisfaire tous les besoins, car nous savons que cette fusion et la disparition des brigades spécifiques n’est organisée que pour masquer le manque de remplaçants sur le département.
Les arguments énoncés dans la motion ont été explicités auprès de l’administration qui nous a répondu que la fusion était une injonction ministérielle et qu’elle sera appliquée pour la rentrée dans le département de la Seine Maritime. Nous avons rappelé à Madame BOUHELIER que la DASEN du 77 vient de repousser d’un an la mesure dans son département.
Il nous a tété indiqué qu’aucune garantie ne sera donnée aux futurs brigades quant à la nature et les critères d’attribution des remplacements. Nos craintes sont donc confirmées quant au fait que les collègues qui demanderont les postes de brigades le feront totalement à l’aveugle et ils seront tous tributaires de l’arbitraire de l’administration qui organisera les remplacements. Nous ne sommes pas dupes sur l’évocation faite par Madame BOUHELIER d’essayer de mettre en place des critères de « préférences » formulés par les futurs collègues dont l’administration pourrait tenir compte : Nous avons bien vu ce qu’il est advenu de la prise en compte de ces « préférences » lors du transfert des ZILS en brigade depuis la rentrée 2023 !!!
Nous avons pris acte du refus par l’administration d’accéder à nos revendications et l’avons transmis aux collègues rassemblés ce jour.
La grève a été votée à l’unanimité pour le lendemain (jeudi 6 février) avec constitution d’une caisse de grève, de tournées dans les écoles pour tenter d’étendre la mobilisation (envois massifs d’intentions préalables de grève, appel à la grève pour la rentrée dès le 24 février).
Il a été décidé de l’organisation d’une visio conférence avec les personnels grévistes de ce jeudi 6 février pour décider de la suite de la mobilisation.